758, AAT 134 Henchir Beldi
Établissement construit sur les pentes de la crête de la cuesta Djebel Alia. La crête est constituée d’une côte effleurant en direction verticale/oblique de calcaire. Un mur large aux orthostates robustes à distances régulières entoure la crête. Les pans entre les orthostates sont enopus quadratum, et partiellement enopus vittatumà double face. La planimétrie du mur a la forme d’une ellipse, avec de temps en temps un mur de raccord qui relie l'ellipse à la crête rocheuse effleurant. La pente ouest, plus raide et inhospitalière comporte seulement le mur à orthostates. Le terrain entre ce mur et la crête est jonché de fragments d'amphore. La crête calcaire de djebel Alia (questa) présente des cavités rectangulaires taillées pour l'insertion de blocs équarris de la structure qui entoure la crête; une de ces cavités est rendue rude à travers des cavités punctiformes pour améliorer l'adhésion du bloc insert; un bloc équarri pas loin de cette cavité est traité dans la même manière.
Le habitat s’est développé sur la pente est visant la route Carthago-Theveste. Les structures émergeantes sont compromises par l’érosion naturelle de la pente raide et par des manumissions des époques tardive et moderne. Une seule structure est citerne pourvue d’une niche destinée au puisard; les parois intérieures son revêtues de deux couches d’enduit: le premier adhérent au mur enopus vittatumcontient peu de poussière de tuileau, le deuxième, encore bien conservé coté vallon est blanc.
Éléments sporadiques éparpillés sur le site:
Bloc d’ancrage renversé de 180°, pourvu d’une partie saillante sur la face inférieure en correspondance de l’encoche à queue d’aronde (DU758TO001[Scheda]);
un deuxième bloc d’ancrage renversé de 180° (DU758TO002[Scheda]);
fragment d’un bloc d’ancrage (DU758TO003[Scheda]);
architrave pourvue d’encoche destiné au logement de l’extrémité supérieure de l’arbre vertical de la presse (DU758TO004[Scheda]) ;
contrepoids transformé en bloc d’ancrage grâce à une cavité à queue d’aronde taillée non au centre du côté long; trois saignées creusées dans le côté long servaient à le casser pour faciliter l’enlèvement (DU758TO005[Scheda]) ;
maie carrée de pierre calcaire très blanc. La maie comporte une rigole circulaire et bec saillant en dehors du carré; elle est cassée dans le trou d’une fouille clandestine. Le contrepoidsin situappartient à elle (DU758TO006[Scheda]);
deux fragments de maies différentes (DU758TO007[Scheda]-008);
contrepoids isolé au secteur ouest de l’habitat (DU758TO011[Scheda]);
contrepoids verticale remployé comme orthostate auprès de la première station Martina (DU758TO012[Scheda]);
autre contrepoids, plus grand que le précédent, et renversé pas loin de ceci.
cylindre aux encoches carrés dans les extrémités brèves (DU758TO013[Scheda]);
base de borne milliaire? ou de sarcophage, fragment du côté bref pourvu de cavité semi-circulaire (DU758RE011[Scheda]);
chasse roue (DU758RE007[Scheda]);
fragment d’auge rectangulaire (DU758RE015[Scheda]);
fond ou paroi d’un bassin constitué de dalle (DU758RE017[Scheda]);
chapiteau circulaire auprès d’une fouille clandestine dans la roche vierge (DU758CA001[Scheda]);
corniche moulurée (DU758KY001[Scheda]);
chapiteau de pilastre à doucine (DU758KY002[Scheda]);
moitié d’un mortier strié dans la paroi verticale (DU758MO001[Scheda]);
Inscrizione pubblica riusata in muro con soglia vicino a struttura con 2 orthostates in situ, parallelo alla cima nel settore ovest
Iscrizione pubblica isolata nel settore est
iscrizione in tabula ansata
MASGAVA [.....]
PRO SALVT[.....]
FI [.]MT O[.]
[......] CO
L’agglomération, probablement unecivitas (Ibba 2006, 32, nota 7) est située sur les deux flancs escarpés, est et ouest, du sommet du djebel Alia (H 840), entre deux sources nommées tous les deux Aïn Beida, l’une sur la pente au sud, l’autre (site 760) dans la dépression entre la roche de l’établissement et la roche au nord (H 825).
L’édifice conservé à niveau inférieur auprès la niche rupestre (site Du759) comporte des orthostates et des remplissages d’opus vittatumarasés à même le sol. Sur un niveau supérieur jusqu’au sommet le site est défiguré par des fouilles clandestines; il comporte nombreux orthostates et éléments monolithe de pressoirin situetex situ: un cylindre, un bloc d’ancrage renversé, un contrepoids, une maie récemment cassée en deux, un contrepoids renversé de 180°, un contrepoids abimé, un contrepoids semi-enterré. Une citerne auprès du sommet est relativement bien conservée.
L’hypothèse de statut decivitasest basée sur l’inscription publique CIL 8.27432 encore sur le site, mais nonin situ(dédicace à Gordien III de la part d’un privé C[…]tianus Amerimnus Septimius Luciscus Iulius Namphamo et promesse de construction d’un portique avec la mention deomnium civiumetpopulo adsistente).
La lecture de l’original a permis d’effectuer quelque correction. Les lettres ou mots corrigés sont soulignés, les lettres à supprimer sont annulés par un trait horizontal. Probablement on n’a pas lu l’extrémité droite du bloc à gauche, qui était encore enterrée en position verticale. Actuellement la superficie du calcaire de la partie droite du bloc droit a disparue.
L’inscription publiée CIL 8.27432 Imp(eratoris) Caes(aris) M(arci) Antonini Gor[di]ani PiiFelicis Aug(usti) p(ontificis) m(aximi) trib(unicia) pot(estate) V [3] / [1]ere destinaverat non su[3]entibus publicis sumptibus CV[3]/atianus Amerimnus Septim[ius L]uciscus Iu<l=E>lius Namp(p)hamo CA[3]/M porticu perficienda polliciti d[3 deside]rio{O}omnium civium pra[3]/N publicum exactionis univer[sus or]do populo adsistente [3] / biduumuniv[er]soVNIS[3]SOpopul[
Des 94 inscriptions qui mentionnent un Amerimnus, seules deux ont été trouvées en Afrique du Nord: une d’un enfant mort à 10 ans à ThuggaC(aius) (A)elius / Ameri/mnus / Victor CIL 8.26704=MAD 30; la deuxième est la dédicace de l’Henchir Beldi. Des 27 occurrences du nom Luciscus 17 sont attestées en Proconsulaire, 4 en Numidie, 2 en Mauretanie Caesariensis et 3 en Europe. Namphamo doit être le nom d’origine du dédicant, qui par conséquence est d’origine punique.
DU758EP002[Scheda] Un bloc parallélépipède comporte la partie gauche d’une dédicace au dieu Masgave dans unetabula ansata:
MASGAVA [.....]
PRO SALVT[.....]
FI [.]MT O[.]
[......] CO
CIL 8.27431 = D 04488 = AE 1895.31
Masgav[ae(?) 3] / pro salute [Imp(eratoris) Caes(aris) 3 Pii] / Felici[s Aug(usti?)3] / Publicol[a 3] / ICPPIIIM[3]/ECACAIO[
DU758EP003[Scheda]-004 Un cippe funéraire parallélépedique à deux cantons a été mis au jour par une fouille clandestine.
Canton à gauche
M S
CAECIL
IVS SAT
TARA P
V ANNIS
LXXXV
H S E
[D(is)] M(anibus) s(acrum)
Caecil-
ius Sat-
tara p(ius)
v(ixit) a(nnis)
LXXXV
h(ic) s(itus) e(st)
Cantonà droite:
D[--]
C.PO[--]
AF.P[--]
.A.LXX[--]
.H.S.E.
D(is) [M(anibus) s(acrum)]
C.Po[….]
A f(ilius/a).p[ius/a vixit]
.a(nnis).LXX[….]
.h(ic).s(itus/ a).e(st).
D(is) [M(anibus) s(acrum)] / C.Po[….] / A f(ilius/a).p[ius/a vixit] / .a(nnis).LXX[….] /
/ .h(ic).s(itus/ a).e(st).
Points séparatifs au milieu de la ligne. Caecilius est un nom très commun à Carthage. Le nom Sattara est connu à Aquae Sirenses BSGAO Bulletin de la Société de Géographie et d’archéologie d’Oran XLVII 1927, p. 2( )13, Camps 2002-2003, 248 et à Thubursicum Numidarum en Proconsulaire, au génitif:
Secch/un Sat/tari fil(ius) (CIL 08.5099);
Satara avec un seul t par contre est connu dans deux autres sites nord-africains, au Djebel Delloud en Proconsulaire:
[P]apiriu[s] / Satara (CIL 08.24451)
et en Numidie à Bagai
Fabricius Satara (AE 1969/70, 00717a).
Jongeling propose de considérer STR unrendering(translitération ou dérivation?) du latin Satur.
Carton 1895, 215-218:
Ibba 2006, p. 32, nota 7:
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